Parler d’argent, c’est pas vulgaire. C’est vital.

Tu veux faire grossir ton entreprise ? Commence par assumer la valeur de ce que tu vends. Parce que oui : parler d’argent, ça fait partie de ta job.

Ça te dérange ? T’es pas le seul. Ici, au Québec, on a la fâcheuse tendance à vouloir être fin, à arrondir les coins, à éviter les discussions sur l’argent comme si c’était sale. Résultat ? Des entrepreneurs brillants qui s’écrasent sur leurs prix, qui donnent trop, et qui finissent frustrés.

On va se le dire : ton entreprise n’est pas un organisme de charité. Si tu veux avoir de l’impact, ça prend de l’argent. Pas pour t’acheter un char de luxe (à moins que ça te tente, go), mais pour embaucher, investir, respirer.

Je te raconte l’histoire de Maxime. Un gars solide, expert dans son domaine. Pendant des années, il proposait des tarifs « accessibles » — comprendre : pas à la hauteur de la valeur qu’il livrait. Il voulait plaire, éviter les malaises, se faire dire oui facilement. Sauf qu’à force de travailler pour des pinottes, il se retrouvait à enchaîner les mandats juste pour garder la tête hors de l’eau. Fatigue, perte de plaisir, cercle vicieux.

Le déclic ? Il en a eu assez. Il a réévalué son positionnement, clarifié son offre, et augmenté ses prix de façon significative. Pas pour gonfler sa marge : pour refléter ce qu’il valait vraiment.

Et là, surprise. Un client lui dit :
« Je t’ai choisi parce que t’étais celui qui offrait le plus de valeur. C’était clair, structuré, assumé. »

Depuis, Maxime travaille moins. Mais mieux. Avec des clients qui respectent son expertise, qui comprennent la valeur.

👉 La leçon : ce n’est pas en coupant tes prix que tu gagnes des parts de marché. C’est en affirmant la valeur réelle de ce que tu offres.
👉 Le défi : la prochaine fois qu’on te demande un prix, assume-le. Dis-le sans trembler. Et si quelqu’un négocie trop fort ? C’est peut-être pas ton client.

Est-ce que tu travailles pour le salaire que tu mérites ?

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